RONCIER Cécile

 Cécile Roncier,  peintre

Née le 20 juin 1966 à Orléans

Etudes de médecine Paris XIII (4 ans)

Maîtrise de psychologie clinique et cognitive Paris XIII

DU autisme

Monitorat équitation + équithérapie

Enseignement spécialisé (troubles du langage, troubles des fonctions cognitives, troubles autistiques, déficience visuelle)

Contact

Atelier 20 rue des fenoux, 45130 MEUNG SUR LOIRE

Tel : 06 84 94 40 47

Mail : cecile.roncier@orange.fr

Expositions

En permanence Galerie VAN RIJN à Tours

Parcours depuis 30 ans

1986-1987-1988 : Expositions personnelles: Clubs de jazz, Paris

• Sunset , Sunside, Bilboquet, New Morning, etc

1987-1988 : Expositions privées chez Alain Corneau (réalisateur, cinéaste), rue des Francs-Bourgeois (Paris)

1989 : Exposition privée au domicile d’Yves Montand (Ile de la Cité Paris)

1990 : Exposition privée chez Maurice Cullaz (Président de l’Académie du Jazz), Paris

1993 : Exposition collective : Galerie CUPILLARD (Grenoble)

1996 : Exposition collective Galerie ARBRE DE LUNE (Uzès)

1998 : Exposition privée  Futura Marge Production Jazz chez Gérard Terronès Paris

1999 : Exposition privée : Caveau des trois Maries (Orléans)

2004 : Exposition privée chez Alain Corneau (réalisateur, cinéaste), rue des Francs-Bourgeois (Paris)

2006 : Exposition privée  Futura Marge Production Jazz chez Gérard Terronès (Paris)

2009 : Exposition personnelle à la Java (Club privé Jazz et musique expérimentale)

2012 : Exposition personnelle CRA de Tours (Centre de ressources Autisme)

2015 : Exposition personnelle  au domaine de la Championne (Séminaires milieux juridique et médical) Loir et Cher

2016 : Exposition personnelle aux Ecuries de Saint-Cyr  (La Ferté Saint-Cyr 41)

2016 : Exposition collective à Jouy le Potier

2016 : Exposition personnelle « Les Petits Instants » à Meung-sur-Loire

2016 : Exposition collective Galerie « Rive Mauve » à Meung-sur-Loire

2016 : Exposition collective au château de Corvier à Vouzon

2017 : Printemps exposition collective Galerie VEYSSIERE à Tours

2017 : Exposition personnelle « Pianos Margueritte » à Orléans

2017 : Exposition collective « Salon art et sensation » château du Corvier zà Vouzon

2018 : Salon international des arts, galerie Nesle, 8 rue de Nesle, PARIS, les 6, 7 et 8 avril.

Achats d’œuvres, milieu artistique français et américain

Yves Montand,  Jean-Louis Trintignant, Marie-Josée Nat, Michèle Morgan, Alain Corneau, Maurice et Yvonne Cullaz, Gérard et Odile Terronès, Archie Shepp, Mal Waldron, Michel Graillier, Steeve Lacy, Ted Curson, Dizzy Gillespie, Rob Brown, Ron Carter, Wayne shorter, Christian Escoudé, Dee dee Bridgewater…

La page minérale

Pas d’impuissance ici, ni de fausse énigme. Pas de texte à déchiffrer non plus.

Loin au large, si loin du tumulte. Comme s’il nous arrivait dans le silence de recouvrer son équilibre. Quelque chose nous force pourtant à se retourner de temps à autre et à se souvenir. On se demande si cet endroit existe toujours. On cherche une information improbable. On s’approche la main tendue. Une image s’impose. Sans savoir pourquoi une idée nous passe par la tête. Le tableau détient une sagesse. Dans les fissures, comme éclatée des sédiments… On déblaie des yeux l’archéologie du silence : La page minérale.

Pourquoi trouve-t-on des cas semblables un peu partout dans les récentes œuvres de Cécile Roncier ?

L’impression vague de reconnaître des exercices curieux, des pratiques mnémotechniques. Dépassement de l’impermanence. Mémoire, mission au-delà du néant. Réincarnation. Ciel sombre, gerbes de lumières.

Effondré, le tertre était encombré de blocs brisés.

Ne pas bouger, ne rien dire. Ne pas dormir non plus. « Cela n’a pas d’importance », dit-elle.

PG

La « limite » entre l’être et le non être.

Cécile Roncier approfondit le rapport toile et papier en travaillant un espace formel comme point de départ d’une œuvre de géométrisation qui passe d’une étendue blanche à un choix de figures données (le carré, entre autres représentations mathématiques). Elle y ajoute progressivement une matière faite d’enduits, sable, cristaux, afin d’obtenir une profondeur imitant un contenu minéral, parfois végétal… La couleur chaude ou à contrario froide souligne toujours l’exigence vitale et esthétique de l’artiste. Le peintre ajoute encore à cette réalité feinte, son expérience vécue du monde que le tracé, les lignes fragmentées, les dérivations progressives indiquent comme la métaphore de notre éternelle question : Comment montrer l’un et le multiple, l’être en ses apparences parfois contradictoires… La précarité et la fragilité sublimées.

Pierre Givodan

Peintre, critique d’art.